Berlin 2009: c'est l'Histoire la Perche Française

Publié le par Astoul Team

La perche française au beau fixe AFP Infos liées : Programme du jour Lavillenie: "Je n'ai aucune limite" Baala passe à côté Le film de la journée Renaud Lavillenie, Romain Mesnil et Damiel Dossevi se sont qualifiés pour la finale mondiale du concours à la perche en passant 5,65m. Une première depuis 1991 à Tokyo où les trois Français en finale étaient Thierry Vigneron (8e), Jean Galfione (10e) et Philippe Collet (aucune barre passée). Ambiance décontractée dans le clan français. Après une matinée relativement bien maîtrisée par les Français, Renaud Lavillenie, Romain Mesnil et Damiel Dossevi se sont qualifiés ensemble pour la finale mondiale du concours à la perche, qui se disputera vendredi soir. Et ce, avec un saut réussi à 5,65m, soit dix centimètres en dessous la barre qualificative, en raison de la qualification des douze athlètes nécessaires, sans avoir besoin d'écrémer davantage. Quatre athlètes ont même été repêchés à 5,55m. "L'inconnu ne me fait pas peur. Jusqu'à présent, j'ai réussi à maîtriser tous les paramètres qui se sont présentés à moi, que ce soit après les Championnats d'Europe (en salle) et après le record de France". Tout frais recordman de France (6,01m), Renaud Lavillenie avait prévenu qu'il serait au rendez-vous pour se qualifier pour sa première finale mondiale. Il n'a effectivement pas déçu en ne ratant aucun essai dès les 5,40m tentés. C'est même l'un des trois athlètes des qualifications à ne pas avoir eu besoin de piocher pour se hisser en finale. "J'ai fait ce que j'avais à faire, se laissait-il dire en fin de concours au micro d'Eurosport. Il n'y avait pas spécialement de pression. Vendredi, ce sera autre chose. Il faudra être le meilleur. Beaucoup peuvent tout miser sur un saut. Il faudra saisir sa chance." Une concurrence qui s'étiole A ses côtés, Romain Mesnil n'est pas moins confiant. Le vice-champion du monde, qui dispute ses 5e Mondiaux, a débuté son concours après son cadet, à 5,55m. "Je récupère moins bien que Renaud, je tombe vite dans mes réserves. Aussi, j'ai commencé les qualifications un peu plus haut que Renaud. J'ai pêché à mon premier essai en raison d'une perche un peu trop souple. J'ai rectifié ça par la suite et tout s'est bien passé. " Le souvenir des qualifications aux Mondiaux-2003 à Saint-Denis, qu'il avait abordés en favori, brûle encore. Mesnil avait échoué à sa barre d'entrée, à 5,70 m. Cette année, il n'y a pas eu de mauvaise surprise. L'avènement de Lavillenie cette saison a obligé l'ancien (32 ans), longtemps dans la peau du numéro un, à se remettre en question. "J'ai changé pas mal de choses, notamment mes perches, désormais plus courtes, allégé mes entraînements. Avec Renaud devant, j'étais aussi moins satisfait de mes performances" , avoue l'ingénieur. Résultat: "Depuis 2003, et mon record personnel à 5,95 m, je fais une de mes meilleures saisons, avec trois performances entre 5,80 m et 5,82 m". Troisième homme chez les Bleus, Damien Dossevi a suivi le mouvement. Le champion d'Europe espoirs 2005 a passé également la barre des 5,65m pour rallier sa première finale mondiale en trois participations. Passer la barre qualificative à 5,75m cette année n'a même pas nécessaire pour écrémer la concurrence : les douze athlètes ont été sélectionnés après 5,65m, dont quatre à 5,55m. Une bonne nouvelle pour un homme en particulier : Steven Hooker. L'Australien, champion olympique en titre, s'est qualifié pour la finale avec un seul saut réussi à 5,65m. Mais il a quitté le tapis de réception en grimaçant, un problème d'adducteurs à la cuisse droite l'handicapant avant ces Mondiaux. Il sera là en tout cas vendredi, au contraire de Brad Walker. Le champion du monde en titre a déclaré forfait en raison d'une blessure à la hanche. L'Américain s'était mal réceptionné sur un saut le 28 juillet lors de la réunion de Monaco. Avec une concurrence peu présente, les chances de médailles sont plus que jamais d'actualité au moment de compter trois Français en finale. Une première fois depuis 1991 : à Tokyo, Thierry Vigneron avait pris la 8e place, Jean Galfione avait été 10e et Philippe Collet n'avait passé aucune barre. "On a tous un potentiel de médaille même s'il faut rester modeste, assure Mesnil. C'est du domaine du rêve car il ne faut pas négliger les autres..."
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