Lavillenie: 5m96 meilleure perf mondiale 2009 !
Renaud Lavillenie a réussi la meilleure performance mondiale de l'année à la perche en franchissant 5,96 m lors des championnats d'Auvergne, hier au stadium Jean-Pellez à Aubière, près de Clermont-Ferrand. Soit 15 centimètres de plus que son ancien record en salle (5,81m passés à Aulnay-sous-Bois, Turin et Moscou), et 16 de plus que son record en plein air (5,80m) début juin à Forbach.
A 22 ans, le sociétaire du Cognac AC et membre du pôle France de Clermont-Ferrand, réussit la deuxième meilleure performance française de tous les temps en plein air, derrière les 5,98 m de Jean Galfione. Ce dernier a par ailleurs réussi à sauter 6 m en salle en 1999.
Le champion d'Europe de Turin a franchi 5,96 m lors de son premier essai, effaçant des tablettes 2009 les 5,95 m réussis par l'Australien Steven Hooker à Sydney en février. Il a ensuite tenté sans succès de franchir une barre à 6,01 m pour essayer d'établir un nouveau record de France. Rentré déçu du meeting de Moscou samedi où il n'avait passé que 5,37m en raison d'un vent violent, le perchiste avait décidé de participer aux championnats régionaux afin de préparer la coupe d'Europe à Leria au Portugal, la semaine prochaine.
Comment s'est passé votre concours, vous aviez de bonnes sensations?
Renaud Lavillenie. Tout était parfait, les sensations très bonnes, le corps répondait et tout est passé au premier essai contrairement à ce que je venais de vivre à Moscou. J'étais comme catapulté par la perche au-dessus des barres. J'ai pu mettre en application tout ce que je fais à l'entraînement avec mon entraîneur Damien Innocencio. Je suis encore sur un nuage.
Vous aviez décidé d'utiliser de nouvelles perches?
R. L. Jusqu'à présent, je sautais avec des perches de 5 mètres, mais je sentais que je pouvais prendre plus long, alors j'ai décidé d'essayer avec 5,10m. A Moscou, j'ai senti que j'étais bien physiquement, mais les perches ne répondaient pas. Là, c'était génial, le seul bémol, c'est la piste d'élan qui ne faisait que 41 mètres, à cause du bac à sable du saut en longueur, alors que j'ai besoin de 5 mètres de plus pour ma course d'élan. On a bricolé, on a mis des bouts de bois par-dessus, on s'est débrouillé, mais les premiers appuis étaient délicats.
Vous tentez ensuite de battre le record de France de Jean Galfione (6,00 m réussis en 1999, ndlr)?
R. L. Au premier essai à 6,01 m, la perche est trop souple, j'en prends une plus dure, mais ça ne fonctionne pas. Pour le troisième j'ai repris la première, mais je crois que j'accroche en montant. En tout cas, je n'étais pas ridicule. En plus, j'ai pris la décision de sauter ici il y a seulement une semaine, et seulement si je m'étais raté à Moscou, ce qui s'est produit. Je voulais rectifier le tir. Devant mes potes et ma famille, c'est super
source: "La Charente Libre"
A 22 ans, le sociétaire du Cognac AC et membre du pôle France de Clermont-Ferrand, réussit la deuxième meilleure performance française de tous les temps en plein air, derrière les 5,98 m de Jean Galfione. Ce dernier a par ailleurs réussi à sauter 6 m en salle en 1999.
Le champion d'Europe de Turin a franchi 5,96 m lors de son premier essai, effaçant des tablettes 2009 les 5,95 m réussis par l'Australien Steven Hooker à Sydney en février. Il a ensuite tenté sans succès de franchir une barre à 6,01 m pour essayer d'établir un nouveau record de France. Rentré déçu du meeting de Moscou samedi où il n'avait passé que 5,37m en raison d'un vent violent, le perchiste avait décidé de participer aux championnats régionaux afin de préparer la coupe d'Europe à Leria au Portugal, la semaine prochaine.
Comment s'est passé votre concours, vous aviez de bonnes sensations?
Renaud Lavillenie. Tout était parfait, les sensations très bonnes, le corps répondait et tout est passé au premier essai contrairement à ce que je venais de vivre à Moscou. J'étais comme catapulté par la perche au-dessus des barres. J'ai pu mettre en application tout ce que je fais à l'entraînement avec mon entraîneur Damien Innocencio. Je suis encore sur un nuage.
Vous aviez décidé d'utiliser de nouvelles perches?
R. L. Jusqu'à présent, je sautais avec des perches de 5 mètres, mais je sentais que je pouvais prendre plus long, alors j'ai décidé d'essayer avec 5,10m. A Moscou, j'ai senti que j'étais bien physiquement, mais les perches ne répondaient pas. Là, c'était génial, le seul bémol, c'est la piste d'élan qui ne faisait que 41 mètres, à cause du bac à sable du saut en longueur, alors que j'ai besoin de 5 mètres de plus pour ma course d'élan. On a bricolé, on a mis des bouts de bois par-dessus, on s'est débrouillé, mais les premiers appuis étaient délicats.
Vous tentez ensuite de battre le record de France de Jean Galfione (6,00 m réussis en 1999, ndlr)?
R. L. Au premier essai à 6,01 m, la perche est trop souple, j'en prends une plus dure, mais ça ne fonctionne pas. Pour le troisième j'ai repris la première, mais je crois que j'accroche en montant. En tout cas, je n'étais pas ridicule. En plus, j'ai pris la décision de sauter ici il y a seulement une semaine, et seulement si je m'étais raté à Moscou, ce qui s'est produit. Je voulais rectifier le tir. Devant mes potes et ma famille, c'est super
source: "La Charente Libre"